Un riff de guitare en 9/13 tellement entortillé qu'il a l'air composé par un dyslexique, un blast de batterie joué par une pieuvre, trois couinements haut perchés poussés par le petit cousin de Brian Molko: les inimitables (et indispensables) Mars Volta sortent un nouveau mammouth, c'est les prog-heads et les haters de Pitchfork qui vont être contents.
En plus, c'est presque déjà des retrouvailles. Les gars Cedric Bixler Zavala et Omar Rodríguez-López n'avaient rien sorti ensemble depuis 2009; dans l'univers parallèle où habite Omar, ça représente l'équivalent de deux quinquennats. Je ne vous cache pas qu'il y a déjà débat au bureau, mais perso ça m'excite au moins 31 fois plus fort que la reformation $$$ d'At The Drive-In.
A vue de nez, on navigue entre les grosses mélodies héroïques période Frances the Mute et les tentatives les plus opaques de l'imprenable Amputechture, avec quelques moments punky délire de repet' où Bixler Zavala imite successivement Alice Cooper et Perry Farrell. J'essaye de rentrer dedans et je vous dis ce que j'en pense la semaine prochaine.
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