L'autre jour, pour une enquête exclusive que de toute évidence vous ne lirez jamais, on demandait à un ami consultant spécialisé dans les "blogs musique défricheurs" comment placer un groupe sur le marché du neo-indus' arty en 2013. Après un long moment de réflexion, le gars nous a répondu ça : "T'as deux possibilités. Soit t'enfiles un passe-montagne et tu la joues mutique sauf sur Twitter, soit tu prends un cahier, un crayon et tu te fends d'une bonne grosse mythologie de groupe à faire raconter. Sinon les gens, ils te suivent pas, ils retournent écouter Riff Raff."
Les deux Aussies dont on vous parle ici doivent donc avoir du flair. Le fil narratif qu'ils déroulent en permanence évoque une initiation mystico-ethnologique dans le grand bush australien avec la poussière, les chants ancestraux, les rites aborigènes, la faune menaçante et tout et tout. Donc naturellement, ce "Syndrome Syndrome" résonne pas mal comme une cérémonie sépulcrale, avec des samples de didgeridoos caverneux et des ossatures rythmiques disloquées.
A part ça, ces deux messieurs émergés de la scène techno-indus de Sidney - chaperonnée entre autres par le label Hunter Gatherer - sont à parquer pas loin de Factory Floor, de Raime ou des disques solo de Chris Carter (avec plus de sons de la Terre). Présentement, on vous soumet un extrait de leur premier LP, Syndrome Syndrome, lequel sortira le 29 octobre chez RVNG.
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