C'est la troisième trouvaille de Rob Booth pour Houndstooth, rutilante structure financée par Fabric pour redorer sa techno cred qui sort bientôt le superbe missel neo hardcore Special Request, et c'est exactement le genre de musique dont on souhaiterait savoir le moins de chose possible.
Car il y a un mystère à l'oeuvre dans les trois morceaux de ce maxi qu'on aimerait bien prolonger longtemps - et je ne parle pas du texte zarbi sur la pochette:
"Informer confessed a curious identification & involved all six law-enforcement data campaigns adopted patterns that had campaign obsessions in the form of nitrate dealing within Tokorozama Prefecture she fled alive at this point poisoned is what was understood under a false name in order to adopt the Dewsbury Severance case or intensify guilt she befriended with intent to wed under cyanide conditions that led to job in a hit-bound cardboard-box factory allowing still premature conditions hitherto confirmed as Eastern tides allow to close Senna sibling death sentence. Black Octagons."
Non, tout tient vraiment à la musique et à sa potion d'élements pourtant tous légion dans la techno contemporaine: boîte à rythmes analo écrasée dans la bande, nappes sci-fi 80s, spleen liquide... Si le multi hypé Jr Seaton voulait faire plaisir à l'époque, il a tout fait comme il fallait.
Mais le mélange crée surtout une dynamique totalement étrange, où l'énergie provient moins des beats - durs et martiaux à la limite de l'indus du grand nord - que de l'océan de tristesse et de peur du futur qui se déverse dans leurs parois poreuses. En d'autres termes, à l'instar des bidules certes un chouilla surestimés mais outrés pour de vrai d'Opal Tapes, on se demande très fort à qui cette dance contrariée s'adresse, voire un peu pourquoi elle existe. Généralement c'est bon signe.
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