Il y a exactement 3 jours, alors que Clément Mathon et moi-même passions des disques dans le Bar à bulles de la Machine dans le cadre du Paris Psych Fest, je lui exprimais vivement mon étonnement de découvrir un exemplaire du premier album de DFA 1979 dans sa grosse besace à vinyles. Dans mon imaginaire, le duo canadien représente le summum de la médiocrité clinquante de la première moitié des années 2000: fausse radicalité, rab abscon de boucan sans intention, abandon du navire dance punk pile au moment où le bateau sombrait pour partir faire le pire de l'electro turbine de la deuxième moitié des années 2000 avec MSTRKRFT (sérieux qui se rappelle de ce truc?)...
Mais apparemment je me trompais: à L.A. en 2002, Death from Above 1979 représentait quelque chose de tangiblement authentique pour la jeunesse locale (et pour Clément Mathon, qui traînait dans le coin). Quand j'ai vu débarquer ce morceau ce matin, je me suis donc fait violence pour l'écouter l'esprit vierge de tous mes préjugés.
Alors honnêtement, après 3 écoutes forcées la bouche remplie de relents du pire du post-punk-funk-de-blanc des années 2000 (Hot Hot Heat, Radio 4, ce genre), je trouve le truc encore pire que dans mes souvenirs d'idées reçues. Mais je laisse volontiers les plus vaillants d'entre vous tâcher de me détromper dans la petite boîte de commentaires prévue à cet effet.
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