Certains crieront au scandale, qu’ils l’avaient déjà vu, que “tout le monde connaît ce truc“, et ils auront peut être raison. Il n’empêche que jusqu’à ce matin, nous ne connaissions de Hell W10 que quelques images, et un vague résumé du pitch. Du coup, comme nos petits camarades de Dangerous Minds ont eu la bonne idée d’en agréger les différents bouts déjà présents sur le Net pour en tirer une version complète tout à fait potable, nous nous sommes dit que nous n’avions aucune raison de ne pas vous en faire profiter.
Pour ceux qui n’auraient pas eu vent de la chose, voilà l’histoire. En 1983, Joe Strummer décide de se lancer dans un projet pour le moins étonnant: un film (enfin, un moyen-métrage pour être exact) de gangsters muet. Du coup, il recrute ses petits camarades Paul Simonon et Mick Jones, et accouche de cette bizarrerie qu’est Hell W10.
Le scénario est assez simple. Socrates (Jones) est un affreux vilain mobster qui met des costards blancs, tourne des boulards et deale de la dope. Le mec sympa, quoi. En bon businessman, il recrute une jeune fille plutôt gironde pour l’une de ses classieuses productions. Or, il se trouve que la donzelle n’est autre que la petite amie de Earl (Simonon), qui voit d’un assez mauvais oeil la nouvelle carrière de sa girlfriend.
Le jeune homme a la mauvaise idée d’aller piquer une réserve de bobines cochonnes – blindées de stupéfiants – à Socrates, et, nécessairement, ça commence à chier durement.
Le tout va se régler dans le sang, à l’ancienne, comme de juste.
Le principal atout du film, c’est son esthétique tellement à côté de la plaque qu’elle en devient très belle. Tourné en noir et blanc, volontairement dégueu, Hell W10 reprend tout les codes du cinéma des 30′s, panneaux explicatifs compris. Simonon est définitivement canon, Jones fait très bien les mafieux cradingues, et Strummer himself y va de son petit cameo, campant un policier affublé d’une fausse moustache. Dernier argument en faveur de la chose: l’intégralité des 49 minutes que dure le film est soutenue par un assortiment de titres des Clash.
Bon, on reste dans l’anecdotique, mais c’est gratuit et ça peut valoir le coup d’oeil:
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