Dans la catégorie “fantasme geek”, The Sixth Gun se pose là. Certes, ce n’est pas la première fois que horreur et western se mélangent. Aux vues des parutions récentes telles que Rotten ou American Vampire, on peut même assez clairement affirmer que le cocktail est à la mode. Cela dit, ça n’empêche pas de The Sixth Gun de donner assez furieusement envie. D’autant plus que le premier Tome est cadeau…
Situé en plein après-Guerre de Sécession, le comic-book nous raconte l’histoire du fameux “Sixième pistolet”. Il s’agit en réalité de l’arme d’un général confédéré – Hume – sensé avoir ravalé son bulletin de naissance sur un champ de bataille face aux Yankees. Ce fameux flingue a la particularité d’être un poil magique, puisqu’il reste lié à son propriétaire jusqu’à ce qu’il trouve la mort, moment auquel le gun change de taulier. Si l’on parle de “sixième” arme, c’est tout simplement parce qu’il en existe cinq autres que la dernière commande, et qui comme par hasard sont la propriété des cinq adjoints un peu zombifiés du défunt général.
Ca fait un peu “un Anneau pour les gouverner tous et dans les Ténèbres les lier“, et c’est d’ailleurs sans doute fait exprés. Un fantasme geek, on vous dit.
Toujours est-il que la veuve du général Hume mandate les joyeux drilles de la Pinkerton National Detective Agency – si vous êtes amateur de Deadwood, ou d’Histoire, tout simplement, vous savez pertinemment que ces garçons avaient la fâcheuse habitude de tirer d’abord et de poser des questions ensuite – pour retrouver le fameux pistolet, et ainsi ramener à la vie son époux, dont la dépouille – problème supplémentaire – a été astucieusement planquée par des moines ayant prévu le coup des zombies. Sont malins, ces moines.
Le plan de madame Hume pourrait rouler tout seul, sauf que le “Sixth Gun” est désormais en la possession de Becky, une jeune fille n’ayant rien à voir avec la choucroute, mais n’étant pas pour autant décidée à rendre l’arme, léguée par son papa lâchement abattu par les Pinkerton, justement. Oui, ça devient un peu compliqué, mais sinon ce n’est pas drôle.
Dernier élément perturbateur de l’intrigue: le mi-gentil mi-inquiétant Drake Sinclair, allié un peu louche de Becky, branché magie noire, discussions avec les esprits et tout le toutim. En résumé, si tout cela vous fait penser à un mélange de Durango, Blueberry, The Walking Dead et The Damned (la précédente production de Bunn et Hurtt, les papas de The Sixth Gun), c’est tout à fait normal. Histoire de saliver un peu en attendu l’éventuelle VF, voici un joli petit trailer vidéo. Juste après, vous retrouverez les trois premières planches du Tome 1, disponible gratuitement par un simple clic ici.
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