C’est sans doute un poncif, voire une évidence, mais sa mise en perspective est toujours stimulante pour l’esprit. Oui, il n’existe pas de création sans inspiration, voire sans réappropriation d’éléments déjà existants. C’est en tout cas ce que souhaite montrer le réalisateur américain Kirby Ferguson, au travers de sa série de mini-documentaires Everything is a Remix.
Découpée en quatre épisodes, dont le second vient tout juste d’être mis en ligne, la série analyse l’évolution, et surtout l’omniprésence du remix dans toutes les strates de notre culture: musique, films, littérature… Ferguson prend notamment l’exemple de Led Zeppelin, qui a passé une bonne partie de sa carrière à – comme le montre très bien le premier épisode – pomper tout ce qu’il pouvait se mettre sous la main, sans jamais créditer les auteurs originaux, avant de se retrouver lui-même samplé à l’infini (le beat d’intro de When The Levee Breaks a fait le bonheur de milliers de Djs).
Dans ce nouvel épisode, il se penche sur le cas du cinéma, via l’un des remixeurs les plus emblématiques du XXe siècle: George Lucas, qui a picoré dans toutes les catégories du 7e art pour composer Star Wars. Une démonstration intelligente et plutôt marrante, qui se contente de poser les preuves sur la table sans nous jouer la rengaine du redresseur de torts à l’assaut des vilains copieurs.
Le troisième volet est prévu pour le printemps, le début est à voir ci-dessous:
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