Il était vraiment très chouette, le premier Stepkids. Sorte de super groupe débarqué d'un grand nulle part (le purgatoire des session men anonymes qui accompagnent Lauryn Hill, 50 Cent ou Alicia Keys en tournée), ce trio sans lead singer proposait avec son premier jet éponyme l'une des potions les plus puissantes et roboratives de la rentrée indie 2011: de la soul pur jus, de la pop 60s directement héritée des grands mélangeurs mélangés de l'histoire (Shuggie Otis, Rotary Connection, Love), des pilules et beaucoup d'effets de manche zicos franchement réjouissants.
Sous ses airs de petite chose "radieuse", ce taster d'un deuxième opus à sortir début 2013 épaissit notablement la sauce et fait définitivement pencher la balance vers la Great Black Music. Sur un tapis instagram de CR78 et de petits claviers delayées à la Raymond Scott, les trois blanc-becs convoquent démons du jazz rock (à son meilleur) et la partie laidback du funk princien et ils font ça vraiment très bien. Le clip bien débilos qui accompagne la chanson est plein d'aliens pas bien méchants qui évoquent autant les séries B d'horreur anticommunistes du Space Age que les méchants en mousse de Bioman. J'ai rien de méchant à en dire.
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