Nous n'avons pas manqué une miette de l'aventure du groupe australien The Death Set. De leur départ de Sydney pour New York en 2005, de la mort minable quatre ans plus tard de Beau Velasco, guitariste et auteur prémonitoire du nom du groupe. De leur reprises de Nirvana foireuses, de leurs tournées interminables et leurs concerts mal filmés, de leur occupation du web-terrain sans relâche, et bien sûr, d'une production intarissable d'albums et de EP à la qualité discutable.
Bref, un vrai bon groupe de punk au sens 80's du terme, et qui comme dans les 80's, va finir par s'acheter sa place au panthéon du rock'n'roll avec pertes et fracas. Malheureusement nous ne sommes pas en 1980, et The Death Set ne seront jamais les Ramones, et fort à parier que peu de plumes bankables feront cas de leurs péripéties dans des ouvrages qui feront date.
Deux options pour eux: leurs sept années de dur labeur (comme ils nous le confiaient lors de notre interview l'année dernière) ne laissent derrière elles qu'un CV de beautiful losers et quelques beaux souvenirs de soirées transgressives. Soit The Death Set transforme l'essai (quelle vilaine expression au passage...).
C'est le virage que l'on souhaite du fond du coeur à ces valeureux chevaliers. Un virage qui a démarré l'an dernier où les amoureux de pop songs saignantes ont pu passer un Noël un peu sal grâce à leur troisième et néanmoins vrai premier album Michel Poiccard (du nom du héros d'A Bout De Souffle). S'en suivent depuis des clips de mieux en mieux produits, de plus en plus marrants, ou de plus en plus tristes comme ce dernier Is It the end Again?, et qui on l'espère leur permettront une entrée par la petite porte dans les nouvelles banques de l'indie music. Que quelques dollars leur achètent un peu de répis et viennent confirmer que tout ça n'était pas pour rien.
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