Survivant de la vague laptop house sentimentale du milieu des années 2000 portée notamment par lui et James Holden (souvenez-vous de ce remix qui a fait claquer bien des mâchoires et grincer quelques dents), Nathan Fake a réémergé enfin en pleine forme cette année avec Providence, 10 titres qui vont lorgner du côté le moins dancefloor de la musique de machine, entre beats IBM, sonorités 90's concassées, synthétiseurs hyperémotifs, clin d'yeux industriels et collab' avec Prurient.
Jamais proprement expérimental mais de plus en plus éloigné de la piste de danse, l'Anglais est venu à Nuits sonores à l'invitation de Jon Hopkins pour un live qui laissera les danseurs de marbre mais qui ravira ceux qui aiment leur club music avec une louche d'intelligence, une grosse pincée de sentiments et - on ne se refait pas - quelques envolées mélodiques bien senties.
Ce live de Nathan Fake à Nuits sonores a été capté par nos équipes pour Arte Concert, il se regarde ci-dessous.