Je ne sais pas si lorsqu’il fonde son groupe “Déjà Mort” en 2005 (réincarnation déconnante de Metal Urbain ou de MKB Fraction Provisoire), Gwardeath anticipait sans le savoir son futur passe-temps favori. Mais depuis cette année, cette figure de la scène bordelaise (ex-prod pour la salle Barbey, journaliste pour Abus Dangereux et Spirit entre autres…) dépoussière sauvagement les créatures de Roméro, façon S.M.: “On déconne mieux derrière un masque. C’est comme “Le Bal Masqué” de la Compagnie Créole, sauf que là, c’est la compagnie cruelle.”
Aujourd’hui autoproclamé “Zombie Master of Ceremony”, il se fait brancher au départ par le Toulouse Métal Fest. pour animer leur espace V.I.P. Le plan capote, mais Gwardeath prend le temps néanmoins de se pencher sur la question, s’entoure d’un harem de mort-vivantes en déshabillé noir, et organise ses premières petites sauteries. C’est comme ça qu’en juin dernier, il ouvre les portes de sa propre maison (et de son donjon SM au sous-sol) pour un “Birthday Of The Living Dead”, pour lequel il met en pratique le concept de Zombification: théorie selon laquelle, le maquillage se propage en soirée, comme le virus dans les films. Les invités interdits de sortie, sont conviés à passer du temps avec des zombies, et finissent inexorablement affublés en fin de soirée d’une jolie cicatrice purulente. Nice.
“Je veux faire halloween. Les gens y ont vu depuis le départ l’arrivée du grand complot de la mondialisation américaine, mais pour un type comme moi qui a passé son enfance à écouter du heavy metal et à mater des séries B, halloween c’est la fête nationale. C’est mieux que le 14 juillet! Maintenant, si la question c’est ‘est-ce que le zombie est un bon plan drague?”, bien sur que oui.”
Crédits photo – Mike Palace
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