Comme lu dans la presse féminine, il paraitrait qu'un de ces joyeux drilles sortirait avec la fille de Jodorowski. Sinon, comme le dit Clément Mathon, un autre ferait d'excellent mojitos dans un bouclard du 11ième... Et sinon, comme je le dis, les trois réunis livrent aujourd'hui Main Obsessions, premier album enregistré à Austin (donc pas au Texas), sous la houlette des Black Angels, qui en plus de leur donner un modèle paternel, leurs ont offert ingénieur du son, première partie intégrale de leur tournée européenne, bières frelattées, barbecues XXL, weed, et une double participation à leur festoche psyché à Austin qui les a vu cotoyer le gratin du fuzz et des cheveux gras en 2011 et 2012.
Moins de deux ans après sa fondation, le groupe a donc mis la langue en plein dans la callebasse à peyote, faisant une entrée privilégiée sur la scène psychédélique américaine, celle qui a son festival donc, avec des noms de groupe truffés des mots black, dead, fire et moon, mais qui n'oublient pas de se raser de près, pour marquer le contraste avec la veille garde, celle qui en a trop pris et qui produit Panda Bear.
Décidément verni des deux cotés de l'Atlantique, le groupe a signé sur Born Bad, devenant le premier band de la vague psychédélique actuelle toléré par Jean-Baptiste Guillot, patron du label. Malgré ce parcours à la trajectoire idéale et des compos solides, Wall Of Death ne peut s'empêcher de développer lui aussi ce syndrome d'élève appliqué qui rend sa copie en temps et en heure au grand frère américain, ravie de voir son héritage récupéré par des mains aussi habiles. L'artisanat, meilleur rock de France ? Jugez juste en dessous.
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