Black Keys, le désert dans des tiags qui pèguent. Chaleur, humidité, crème solaire spéciale peaux de rousses qui tachent. Les riffs suintent, on brûle. Je pense à papa, au rock à papa. J’imagine une virée sur les routes américaines, des rednecks et une cassette cramée à l’intérieur d’un lecteur qui crache.
Des drôles de cônes duplo en plastique bleu couvrent les chefs de fans mongoloïdes en attente du retour des anciens.
We Are Wolves/ Nous Sommes Loups, magie synthétique et monstres en carton.
Mini meuf pour mini scène, je devine trois silhouettes familières à travers les arbres. Alex chante pour Paloma. Une troupe de jolies squaws emplumées sautent plus haut que les autres. La magie opère.
Snoop hot Doggy Dog. Gant blanc et coup de poing américain, monsieur entre en scène. On attend l’hymne à Sookie : nada. Bras en l’air, balancier. «Yeah, and you don’t stop», le iench remonte son fut : BO de Deep Cover. «Make some mother fucking noise». Je m’enfile un hot dog moutarde chou.
JSBX, sécrétions. La bouteille de vodka cachée dans ma culotte au passage de la sécu touche à sa fin. J’aperçois le pantalon de vinyle noir. Une lumière bleue dessine le contour des fesses de celui que j’imagine dans un fragment de Sinéma à la Nick Zedd. «She said», envie de te faire l’amour sauvagement – drunk call. 2012 non merci, apocalypse NOW. Jon a ressorti le Theremin, je me rappelle cette vidéo pour enfants. «Who came here to sweat?». Je file et manque Devo. Soundckecks sur le bateau avec Black Devil Disco Club.
Petit minou rose et disco sur l’eau avec la team de DFA pour copilote. Osheaga est rebaptisé Lollerpalooza.
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