Dire que Nate Hill est dingue, ce serait sombrer dans la facilité la plus complète. Le performer new yorkais a beau faire dans le bizarre, il est tout sauf fou.
Cela étant posé, on est en droit de s’avouer déstabilisé par sa dernière idée. Depuis quelques années, en parallèle à sa passion pour la taxidermie extrême, Nate Hill incarne des personnages. Entre Death Bear – l’ours qui vient récupérer chez vous les souvenirs douloureux -, Mr. Dropout – une silhouette blanche déambulant dans les rues – et la mascotte du Candy Crack Delivery Service – une fausse boîte de livraison de dope à domicile -, l’artiste a multiplié les costumes. Son nouvel avatar s’appelle Punch Me Panda, et il porte très bien son nom.
Le concept est tout simple: Hill revêt une tenue de gentil panda, doublée d’une série de protections de sports de combats, et demande aux gens de lui mettre des gnons. L’idée, c’est de proposer aux passants d’extérioriser leur frustration quotidienne en lattant un joli animal inoffensif.
Punch Me Panda tient des sortes de permanence aux quatre coins de Brooklyn, mais peut également livrer à domicile, sur demande, par texto ou twitter. Le sympathique ursidé facture 1 penny le coup.
On serait presque tentés d’y voir l’antithèse ultime du cute-panda meme qui sévit sur Internet depuis quelques temps déjà. Il semblerait, cependant, qu’il ne s’agisse tout bonnement que d’une nouvelle preuve de l’ingéniosité de Nate Hill, qui continue de susciter l’intérêt de ses contemporains en oscillant entre le stupide et le génial.
Ci-dessous, quelques clichés tirés d’un très beau reportage photo du Wall Street Journal consacré au punching-ball le plus kikoo-lol de l’histoire de l’humanité.
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