Vous vous souvenez du clip des Beastie Boys, Fight For Your Right to Party? Ces trois énergumènes qui saccagent la Boum de jeunes étudiants semi-puceaux, c’est un peu la première image qui vient à l’esprit en croisant le chemin de dOP.
Ces types clairement ininvitables à quelconque repas de famille ont entamé un trip intersidéral dans la House, pied au plancher ils arrachent le papier-peint, font tomber des pots de fleurs et foncent tête baissée jusqu’au point d’impact. Ces amis d’enfance l’admettent eux même: ils se sont incrusté dans la musique electronique sans y être invités. Forcément, autant pisser dans les coins.
Après diverses experiences dans tout ce que la musique compte de genres musicaux, Damien, Clément et Jo ont mis le pied dans un univers qui leur va comme un gant, et dont le clubbing avait besoin. Des performances live qui sentent la sueur et le stupre, une renaissance de l’humain face à des DJ devenus avec le temps plus froids que les machines elles-mêmes. Après avoir roulé sur Berlin, leur nom est toujours associé à l’accroche “LE concert à ne pas manquer” et on ne va pas blamer les promoteurs de ce coté-là. Si les Black Lips avaient écoutés Frankie Knuckles plutôt que Sky Saxon ils se seraient probablement appelé dOP.
Herbergés sous le chapiteau Circus Company, qui compte dans ses rangs Nicolas Jaar, Nôze ou Seth Troxler, les trois pieds nickelés nous ont gratifié d’une interview qu’on pourra qualifier de… particulière, légèrement difficile à mener et dont une partie des rushes restera bien au chaud planquée dans un coffre au bureau.
Un faux ventre de femme enceinte, une ceinture de catcheur, un masque d’Anonymous, une plante verte vivante: La suite d’événements qui ont conduit à ce résultat serait trop longue à expliquer même si le nom du groupe est déjà un sacré indice…
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