Ca y est l’année en est à peine à sa moitié, et on en est déjà à se demander qui sera le next big thing de l’indiesphere. En gros: qui prendra la suite de Wu Lyf, Odd Future, James Blake et consorts ? D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à nous poser la question, et les labels entament leurs sessions de recrutement en allant picorer tous les minis buzzbands qu’ils peuvent. C’est notamment le cas de Youth Lagoon, jeune compositeur de chambre de 22 ans, dont le nom commence tout doucement à circuler, surtout depuis que Fat Possum l’a drafté.
De Youth Lagoon, alias Trevor Powers, on sait assez peu de choses, si ce n’est qu’il vit à Boise, dans l’Idaho, qu’il a enregistré tout seul au pied de son lit une poignée de titres, dont un mini EP (July+Cannons) en téléchargement libre, et que cela a fait suffisamment de bruit pour que le label de MellowHype, Dinosaur Jr et Wavves s’intéresse à son cas et s’apprête à sortir son premier LP, The Year of Hibernation, en septembre.
Il faut dire que si les pop songs de ce jeune homme ont une indéniable touche lo-fi, elles n’en sont pas moins quasi-symphoniques, avec arrangements, empilements de couches et tout le toutim. Certes, ça n’est pas nécessairement révolutionnaire, mais l’on sent indéniablement poindre un gros potentiel. Alors, on en revient à l’éternel débat: l’accès à de véritables moyens va-t-il doper ou détruire le talent qui ressort de ces bricolages fait-maison ? Comme vous le savez tous, la réponse n’existe pas.
Donc, avant qu’il ne disparaisse ou ne devienne omniprésent, découvrez-donc Youth Lagoon, au travers du fameux EP susnommé, et de son dernier titre en date, Montana:
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