Les quatre garçons de Shiko Shiko ont très certainement passé un bon moment de leur vie à se tirer sur la zigounette. Non seulement le nom de leur groupe signifierait “masturbation” en japonais – c’est eux qui le disent -, mais leur premier EP répondait au doux patronyme de Bukkake – faites pas les ingénus, vous savez tous ce que ça signifie – et ils n’hésitent pas à qualifier leur musique de “pétales de roses surfant sur un torrent de foutre“. Si ça ce n’est pas une thématique récurrente…
Outre cette obsession affichée pour la semence, les Lillois semblent passionnés par le Japon – rien d’étonnant vu que là-bas aussi on aime bien les fluides corporels -, ce qui les entraîne forcément à faire un peu dans le bizarre, valeur ô combien révérée au pays du soleil levant.
Cela dit, les quatre titres qui composent Ohayô, leur prochain EP (qui sortira le 7 février chez Laybell), ne paument pas totalement l’auditeur sous un déluge de références nippones. Avec ses emprunts à la scène noise/math-rock américaine, Shiko Shiko raccroche les wagons et reste suffisamment compréhensible pour ne pas perdre une once d’efficacité. La preuve, ci-dessous:
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