Un beat clapotant de bruit blanc qui lézarde tout droit vers l'inconnu, une séquence qui vit sa vie et éclabousse, une mélodie naïve comme sur une vieille réf. d'IDM italienne perdue dans le bris de l'histoire: pas de doute, on est chez Border Community; pas de faux plan, c'est signé Nathan Fake, son deuxième plus auguste lieutenant.
Titré comme le groupe UK BM du même nom en hommage à la vieille peuplade brittonique de son Norfolk natal, "Iceni Strings" étire en ambiance et en matières les paysages de son très bucolique mini LP de 2009 Hard Islands et annonce la sortie à la toute fin de l'été de Steam Days, troisième opus qu'on espère tout du long aussi tenu, quintessentiellement britton et adorable.
Avouons en passant qu' on avait tendance à trouver le gars un peu flemmard sur les compos, mais là la méthode "je me branche et j'appuie sur play" marche à pleins tubes et c'est fébrile comme ce moment, dans le dernier épisode du Sherlock de Steven Moffatt, où Watson verse sa petite larme sur la tombe du détective privé. On a qu'une envie ou presque, c'est courir à Douvres pour prendre le Ferry et aller se rouler dans les prés avec le minet anglais.
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