Lorsque l’on évoque l’art illustré pour enfants japonais de nos jours, on peut tout à fait décemment penser à celà:
Certes, il peut arriver que l’on y croise de jeunes adolescentes au charme trouble et en uniformes d’écolières, et que l’on doute alors de la pertinence de ce type d’images entre de jeunes mains. Mais, cependant, force est de constater que la majorité favorise le doux, le gentil, le merveilleux.
Dans les 70′s, on ne la jouait pas du tout pareil. A l’époque, un illustrateur aussi tordu que talentueux sévissait: Gojin Ishihara. Gageons qu’il a dû traumatiser plus d’un bambin.
Car, son grand truc, ce sont les monstres et les fantômes des bonnes vieilles légendes du cru, celles qui ne vous servent pas du croque-mitaine en mousse, mais plutôt de la femme-araignée ou de l’ogre bien crasseux.
Le caractère atroce des mythes et des contes traditionnels est une réalité internationale. Des générations de petits Bretons ont ainsi été terrorisées par “La légende de la Mort” d’Anatole Le Braz.
Mais, voir couchés sur le papier les protagonistes les moins rassurants de ces histoires ne fait pas exactement le même effet.
On plaint les gamins qui ont vu passer ça à l’époque. Pour plonger un peu plus profondément dans les eaux sombres de l’esprit torturé de Gojin Ishihara, c’est par là.
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