Parce qu'on arrive un peu après la guerre, parce que They Haunted Most Thickly est quelque chose comme le cinquième album de Seabuckthorn (le troisième déjà pour le compte du label français Bookmaker), parce qu'on ne serait pas les premiers à vous dire ce que la musique que déploie le discret Andy Cartwright a de fascinant et de miraculeux et qu'on ne s'abaissera pas à filer la métaphore médicinale (l'argousier - Sea buckthorn en anglais - est un saule épineux dont l'huile est utilisée par la médecine traditionnelle asiatique pour soulager les brûlures), nous irons, une fois n'est pas coutume, à l'essentiel.
Et l'essentiel, le voilà : on a reçu, sans n'avoir rien demandé, They Haunted Most Thickly il y a près de deux mois et ce disque - qui n'a guère d'équivalent dans notre collection et qui échappe à bien des étiquettes (on a lu "folk panoramique" quelque part, il y a un peu de ça), semble gagner en épaisseur et en majesté à chaque écoute, au point qu'on en est à se demander si on ne va pas écouter que lui cet été. Enregistré ces deux dernières années en totale autarcie par Cartwright à Montreuil (cette ville un peu hors du temps où l'on a croisé la semaine dernière Hailu Mergia et son melodica et Sir Richard Bishop revenu de Tanger - deux génies dont on ne doute pas qu'ils auraient adoubé notre Cartwright s'il leur avait demandé), They Haunted Most Thickly s'écoute en intégralité ci-dessous et se précommande fissa.
Seabuckthorn sera en concert le 6 juin au Burgaud (Folk You Festival), le 10 à Rennes (le Panama), le 12 à Paris (concert en appartement), le 13 à Nancy (festival Stéréolithe), le 14 à Metz (la Chaouée), le 20 à Toulouse (Les pavillons sauvages) et le 21 à Beauregard.
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