Il est rigoureusement impossible, à l'écoute des deux morceaux qui composent ce quarante-cinq tours, de ne pas penser à l'été. Peu importe par quel côté on aborde "Lovventura" et "Latomia", toutes les références que l'on arrive à extirper du nuage de vapeurs douces et psychédélique qui s'en échappe - extases californiennes, bonbons easy, psych folk brésilien, rêveries d'Italie - ont quelque chose à voir avec les bonheurs alanguis si particuliers à la période estivale.
Pour une fois, je demanderai donc au Lecteur exigeant d'aller fouiller au plus profond de son coeur empathique et d'extirper un peu d'indulgence à l'égard des apparentes idées toutes faites qu'il pourra lire dans les articles dont le sujet est cette actualité discographique - la toute première sortie 45 tours éditée par Antinote: non, il ne s'agit pas de clichés, mais de la vérité. Je suis sûr qu'Antoine Kogut et Isabelle Maître eux-mêmes agréeront sans douleur du fait que ces deux morceaux de musique sont effectivement un cran moins geek, un cran plus pop que que ceux de leur précédent disque (le très beau Giant Mirrors) et qu'ils sentent effectivement très fort l'Olivier et la crème solaire.
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