Mike Dehnert ne chôme guère, en général, dans la vie : un label à lui tout seul (Fachwerk), une bordée de sorties tout-digital depuis 2007 (8 en tout), une résidence au Trésor à Berlin en 2011, son premier album physique, Framework, il y a 3 ans et un nouveau depuis le tout début du mois d'avril, Lichtbedingt.
Alors que Framework allait jusqu'au bout du bout de la démonstration par l'exemple de ce que peut être la techno fonctionnelle (à l'instar des productions de ses compatriotes-stars berlinois Marcel Dettman ou Ben Klock aussi signés sur Delsin), Lichtbedingt a plus à voir avec l'expérimentation et la mutation bizarre de la techno avec de la musique de gymnaste en collant fluos et guêtres à rayures qu'avec le DJ tool à 150 bpm qui tape fort.
Avec des vocaux sur presque chaque morceau, des nappes de synthés qui vont chercher ce on-ne-sait-pas-trop quoi d'housy (notamment pour "Construction" et "Emlo"), et des bips désorganisés à la limite du free-jazz, Lichtbedingt, qui signifie "qui dépend de la lumière" (Mike "a remarqué que le succès d'un morceau dépend parfois de la lumière dans le club") s'accorde plus à celle d'un afterwork à la Cité de la Mode et du Design qu'à celle du Berghain (ni voyez aucun mépris, la lumière depuis la terasse de la Cité de la Mode et du Design est très jolie). L'album est disponible juste ici.
Emlo
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