Si dans votre esprit, Klaus Nomi se limite à la formule “Lower East Side + Purcell + tenue de cosmonaute + mort du SIDA” et qu’il a un gros point d’interrogation en noir et blanc qui lévite au-dessus de la tête, alors ce documentaire est fait pour vous.
Petit gnome passionné par Dada et l’opéra qu’aucun professeur de chant lyrique ne prit jamais au sérieux, l’Allemand reste à la fois comme l’épitomé esthétique de la new-wave, sa figure la plus stylisée, la plus ambiguë et la plus deadly serious.
Il était si étrange, en fait, que même ses camarades de jeu (dont Bowie, qui a été jusqu’à lui piquer sa tenue de scène) le tenaient pour un irrécupérable freak.
Réalisé en 2004 par Andrew Horn, ce documentaire bourré à craquer d’archives incroyables est passionnant.
Il n’était plus visible online depuis un moment mais une bonne âme vient de le re-téleverser. Ruez vous donc tant qu’il est dispo.
Et puis tant qu’on y est, on a retrouvé une chouette archive de Klaus interprétant Nomi Song sur le plateau d’une émission française, présentée par Madame la rédactrice en chef du Huffington Post local. Bisou, Anne.
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