"Les mecs du rock expérimental qui se mettent à la techno cheloue, pour ou contre?" J'ai l'impression que si j'avais la réponse définitive à cette question, je pourrais répondre à tous les maux du monde contemporain et sauver d'un seul geste les Indiens d'Amazonie, l'économie française et les ours blancs qui meurent de fin sur la banquise. Mais comme je suis loin de l'avoir, je me permets de vous la soumettre au moins pour ce qui concerne James Conduit.

James Elliott de son vrai nom, cet Américain a fait le gros de sa carrière sur le (mythique) label expérimental Table of the Elements sous le nom d'Ateleia ou en groupe, au sein des espoirs indie Bear in Heaven et feu School of Seven Bells. Présentement occupé par le duo synth pop Test House (si vous aimez Junior Boys, c'est presque pareil), il sort donc son premier maxi sous le nom de James Conduit et s'attaque au continent techno house. Honnêtement c'est un peu le bordel, ça flotte de manière un peu désagréable entre 12 écoles de dance mais c'est pas mal, surtout quand il ne s'emmerde pas à écrire des mélodies pour accompagner ses gros beats (le meilleur morceau s'appelle "Ancient Spine"). Two Lines Thick est disponible en digital et en cassette hypra limitée sur Geographic North.

1. Peak Distractions

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05:34

2. Creased

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06:22

3. Ancient Spine

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04:44

4. Body (Version)

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05:48

5. Two Lines Thick

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07:41