Amis du cornus, lecteurs assidus de Terrorizer, wannabe hipster métalleux, unissez-vous et brûlez un bouc pour le manger: le High on Fire sixième du nom est en écoute intégrale grâce à la radio nationale américaine et il a un titre en Latin qui veut dire "Les mystères du ver de terre".
Rayon intertexte, le mot "mysteriis" évoquera immédiatement à tous les universitaires spécialisés en Histoire sociale de la Norvège, option "Initiatives contreculturelles de la jeunesse à Oslo et dans ses environs, 1989 - 1994", le titre d'un célèbre grimoire au destin funeste.
Sorte de concept machin arrangé autour d'une intrigue nébuleuse et lovecraftienne en diable puisqu'elle conte les errances du frère jumeau de Jésus, mort-né puis réincarné en chrononaute desespéré qui pourraît bien être, euh, l'antechrist, l'album est produit par Kurt Ballou de Converge ce qui lui fait au moins un point commun avec le dernier Pneu (on avoue qu'on sèche pour en trouver un deuxième).
Sinon, c'est du High on Fire pur jus, lyrique comme du Wagner, éraillé comme du Motörhead et lourd comme un sac de ciment. On rappelle aux lecteurs français que Matt Pike arrondissant actuellement ses fins de mois avec la reformation de Sleep, on pourra le voir sur scène le 26 mai prochain à la Villette Sonique aux côtés des Melvins, de Psychic Paramount et Iceage.
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