La scène hardcore n’est certes plus au niveau qu’elle a pu atteindre dans les 80′s.
Cependant, les héritiers des Bad Brains, Minor Threat ou Black Flag en ont encore sous la semelle.
Cerebral Ballzy en est la preuve incarnée. Cette bande de skaters new yorkais avance sans prétention, affirmant ne pas chercher à “réinventer la roue, mais juste à la faire tourner très très vite“.
C’est dans cet esprit qu’ils s’attaquent au hardcore typique de leur ville natale, le NYHC, popularisé par des dizaines de groupes tels que les Beastie Boys des débuts ou Gorilla Biscuits.
Ce qui est particulièrement agréable, chez ces jeunes gens, c’est qu’ils incarnent la renaissance d’un son déjà ancien, vu à travers le prisme des dizaines de sous-genres (skater-punk en tête) qui se le sont depuis approprié, sans sombrer pour autant dans la resucée scolaire.
Le groupe a reçu un adoubement en bonne et due forme de la part des grands frères: Raymond Pettibon, graphiste attitré de Black Flag, s’occupe de leur image, et Rick Rubin a été aperçu à de nombreuses reprises au premier rang de leurs shows.
Les cinq skaters semblent prendre la chose avec décontraction, leur principal souci étant, de leur propre aveu, de pouvoir skater, boire et jouer, quelque soit l’endroit.
Des préoccupations qui ressortent dans leurs textes, où il est également souvent question de merde, de vomi, de weed… Les choses de la vie, quoi.
Un petit aperçu avec Insufficient Fare, leur toute première vidéo, et son intro de basse monumentale:
Cerebral Ballzy fera un petit passage par la France en novembre prochain: ils seront à Paris, à la Miroiterie, le 16. On y sera aussi.
On attend également avec impatience leur premier album, leur production discographique se limitant à quelques cassettes et à un 7”. Cela dit, ce dernier vaut le coup, rien que pour sa pochette en grip.
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