En 2013, Daniel Avery sortait son premier album, Drone Logic, et se retrouvait catapulté ambassadeur de l'indie dance. Ardemment défendue par Weatherall, Smagghe et consorts, sa techno riche en mélodies intelligentes mais accrocheuses et en lignes de basse hyper efficaces flirtait avec les motifs rock, et sa dégaine - slim, veste en jean, cheveux mi-longs - était celle d'un mec plus habitué aux allées du disquaire Rough Trade qu'aux afters d'Ibiza. 


5 ans plus tard, Avery porte toujours la même veste en jean, mais il s'est éloigné de la dance crossover de ses débuts pour se rapprocher d'une techno plus mentale et rugueuse, telle que défendue par les gens d'Ostgust Ton, Strobostopic Artefact ou Northern Electronics. Son dernier album paru le 6 avril dernier, Songs for Alpha, lorgne du côté de la techno anglaise du début des 90's et de l'IDM d'Aphex Twin. Avec, toujours, ce goût pour le clair-obscur et la mélancolie cher au natif de Bournemouth. 

Démonstration avec ce set capté par nos soins pour ARTE Concert lors de son passage à Nuits sonores, le 10 mai dernier.