Ca parait presque tardif, en 2011, pour se livrer à une analyse des raisons du déclin du CD. C’est pourtant l’exercice auquel se livre ce matin la NPR (une sorte de Radio France américaine), à l’occasion de la fermeture à la fin du mois de mars, de la méga-usine à CD de Sony dans le New Jersey. Dans son article The Legacy Of The CD: Innovation That Ate Itself (Héritage du CD: une innovation qui s’est mangée elle-même), le site nous remet en mémoire qu’après avoir atteint son paroxisme en 2000, les ventes de CD ont commencé à chuter drastiquement, jusqu’à atteindre l’année dernière, le chiffre tout rond de 20% de baisse.
L’article pointe ainsi du doigt cette époque faste des 80′s où les CD valaient 15$ en moyenne (contre 8$ pour une K7 ou un LP dans les 70′s), alors que, comme nous le confie le boss d’Elektra Records (The Doors, Stooges, MC5…), le Cd avait permis “de donner une seconde vie à notre back catalog, et nous a fait économiser des fortunes en frais de livraison“. En lumière également dans l’article, le début de la fin dans les 00′s, alors que les lycéens du monde entier s’équipaient de graveurs, et revendaient sous le manteau des CDRs, contribuant à démocratiser leur dématérialisation. L’erreur, toujours selon la NPR, revient aux labels qui n’auraient pas su baisser à temps les prix, ignorant l’essor du format mp3…
Marronnier, certes, mais l’occasion de se remémorer en images, l’arrivée en fanfare du Compact Disc, développé par Sony et Philips, avec dans le rôle du commercial Alan Parsons :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.