La question que vous vous posez probablement, c'est mais pourquoi diantre ce machin en plastique n'a pas atterri directement dans la shitlist? On vous répond illico que le-dit machin en plastique (c'est pas grand chose de plus) fait clignoter si fort ses phares du côté des pubards de pouvoir de notre petit pays qu'il en devient formidablement emblématique du malaise de la pop contemporaine, celui qui rend la présence d'un Woodkid dans notre shitlist de fin d'année absurde et non-avenue.
Car en avalant Kavinsky tout entier dans son monstre de Drive, Nicolas Winding Refn a fait bien plus que propulser ce second couteau sympatoche de la French Touch 2.0 au firmament des fans de Tron Legacy: il a transformé son petit projet de produit pop emballé c'est pesé sur Record Makers (le zombie en Teddy dans la Testarossa) en joyau de la couronne ultime de la synchro de 2012. C'est comme Iraqi Freedom pour W. Bush ou les 35 heures de Martine Aubry, il lui a donné une raison d'exister. Du coup on imagine mal le mec tourner le dos à Los-Angeles-la-nuit-en-1986 et se lancer dans le metalcore ou la techno de sabbat. Dans le clip franchement bien tourné de "Protovision" il donne tout et même si tout le monde lui fait les gros yeux, Tsugi compris, le mec a déjà gagné, son produit est déjà vendu, sa thune est déjà placée.
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