A force de fureter sur le web, on finit par dégotter des choses amusantes.
Par exemple, nous avions déjà croisé le nom du Black Label Bicycle Club, mais nous n’avions jamais poussé très loin nos investigations.
Le démarrage prochain de la Maker Faire de New York, réunion de bricoleurs fous, l’a rappelé à notre bon souvenir : certains de ses membres, réunis au sein du Madagascar Institute, y organisent des “courses de chariot”…
Quelques clics plus tard, c’est toute une communauté de frappés du deux-roues qui s’ouvre à nous.
Le Black Label est un club de cyclistes bien loin de la traditionnelle asso de VTT à papa. Ce sont des durs, des tatoués, des blousons noirs à guidon.
Rien d’étonnant à ce qu’ils s’associent à la communauté des Makers, car leur grande motivation dans la vie, c’est de se bricoler des montures toutes plus barrées les unes que les autres.
Le Club a, de plus, une idéologie forte : anti-voiture, il prône la suprématie du biclou dans les rues, et n’hésite pas à s’en prendre à ceux qui tentent de récupérer leurs idées, notamment en allant taguer les vitrines des shops souhaitant commercialiser des vélos customisés, au motif que cette culture devait demeurer gratuite.
Moitié hippies, moitié punks, es membres sont à l’origine d’une manifestation d’un genre plutôt particulier : le Bike Kill.
Le concept est assez simple : les fanas de la customisation de vélo se regroupent, se montrent leurs joujous, organisent des joutes façon tournoi médiéval, boivent énormément et finissent par péter des trucs (leurs os, entre autres). La preuve en images ici.
Après six éditions à Brooklyn, l’événement s’est, semble-t-il, un peu éteint, avant de refleurir en février dernier lors du festival barcelonais The Influencers, où les membre du Black Label sont venus faire une démo de customisation et se rouler un peu sur la face. Normal.
Le Bike Kill a fait l’objet d’un documentaire, en 2007, répondant au très original nom de B.I.KE.
Voilà le trailer, plutôt explicite quant à l’état d’esprit global du mouvement :
Les “Bike Killers” ont également fait une petite vidéo résumant bien leurs activités:
On trouve également sur le Net de nombreuses images des exploits de ces bikers sans moteurs.
Même si on ne grimperait certainement pas dessus, on est assez fans du Jet Bike construit par le Madagascar Institute :
Sur le périph’, aux alentours de 18h-19h, ça doit faire son petit effet.
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