Cadeau de fin d'année de la part du meilleur power trio en activité (j'ai la flemme d'aller déterrer des contre-exemples): un nouveau maxi totalement inédit pour le 10 décembre, histoire pourquoi pas de rappeler leur excellent >> au bon souvenir de notre Toplist de fin d'année qui du coup ne contiendra peut-être pas que du rock français. Et puis comme on l'a déjà écrit ici et là, ce n'est pas demain la veille qu'on va bitcher sur Geoff Barrow.
Ceci dit, on ne dispose pour l'instant de presque aucun matos à moudre sur le-dit maxi, à part ce morceau titré comme un manifeste, lâché subrepticement aux internets pour cause d'imminente rotation lourde sur les stations de radio anglaises: toujours ennemis du gros son et du gros matos (c'est pourtant pas le backline vintage qui manque chez Portishead), adeptes du modus operandi le plus rigoriste de la pop contemporaine, Barrow, Billy Fuller et Matt Williams font une pop song étrange mais assez poignante, qui nous rappellent de loin un tas de trucs mais de près absolument aucun.
Ce qui veut dire deux choses: que Beak> se ressemblent de plus en plus, et que leur musique bio-dynamique (elle a des très longues racines qui vont chercher loin dans l'histoire pour faire pousser ses fruits, t'as vu la métaphore) a peut-être effectivement quelque chose à voir avec ce satané "son des années 2010" qu'on n'en finit plus d'attendre de voir accoucher.
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