Le week-end dernier, la petite ville de Betheseda, dans le Maryland, accueillait l’édition 2010 de la Small Press Expo – ou SPX -, le grand rassemblement des petits éditeurs et des jeunes auteurs de comics US.
C’est un peu leur Comic-Con à eux.
Difficile – surtout à distance – de repérer vraiment qui, des centaines d’exposants présents, deviendra l’une des valeurs sûres de la BD dans les années à venir.
Pourtant, un nom semble se détacher du lot, repéré par quelques uns des sites spécialisés les plus influents : celui d’Ariyana Suvarnasuddhi.
Alors d’accord, elle a un blase imprononçable, digne d’Apichatpong Weerasethakul, mais son travail mérite que l’on passe outre cette avalanche de lettres qui ressemble plus à un tirage du Chiffre et les Lettres qu’à un vrai patronyme.
Son style rappelle parfois certaines anciennes illustrations de notre Diego Aranega local, mais son atout majeur, c’est surtout l’influence du dessin traditionnel thaïlandais – le pays de ses ancêtres -, qui lui confère une richesse indéniable, et surtout une originalité particulièrement intéressante.
Après s’être principalement focalisée sur l’illustration pure, la jeune femme devrait bientôt s’attaquer à la mise en route de son premier vrai comic-book.
Un nom – compliqué – à surveiller.
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