Avec un raisonnement qui n'appartient qu'à lui, un pigiste de Pitchfork (ouais, on le lit encore, mais toi aussi) a tenté un rapprochement entre ce "mouvement" communément appelé indie R&B et le premier extrait à tomber deuxième Unknown Mortal Orchestra. Hors comme on a des oreilles, les seuls points communs qu'on a réussi à déceler entre la musique du trio de Portland et les digressions hypo-balbutiantes de la néo-soupe à bonnets Supreme sont les sweats larges et le lunettes de nerd en bois précieux (cf. photo ci-contre).
UMO, dont on vous parle ici pour la première fois avec un peu de culpabilité, est plus simplement une très bonne formation guitare/basse/batterie qui, très loin d'embarasser qui que ce soit devant le difficile exercice du songwriting à ambition érudite et originale, s'est trouvée d'emblée placée dans le haut de ce panier à linge sale qu'on appelle l'indie-pop.
En fait, Unknown Mortal Orchestra pourraient être à Tame Impala ce que The Millenium sont aux Zombies dans les discussions de poppeux dandies pré-quadragénaires: une caution qui tient la route pour montrer qu'ils ne font rien comme les autres. Si je dis ça, c'est parce que je suis sûr que si vous ne connaissiez pas les trois post-ados d'UMO (déjà responsables d'un album sorti en 2011), vous pourriez très bien les citer comme "votre groupe indie du moment" en réaction pavlovienne à la mention d'à peu près n'importe quoi qui serait lié à Tame Impala (que nous adorons, pas de méprise).
Trêve de blabla, on s'écoute le deuxième et nouvel album du trio emmené par le Néo-Zélandais Ruban Nielson (ancien Mint Chicks).
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