En plein désert au Sud de la Californie, Slab City est une ville qui n’apparait sur aucune carte. A l’origine base militaire pour les troupes du General Patton, le camp fut démantelé après la seconde guerre mondiale. Une poignée de soldats décidèrent de rester.
Voilà 50 ans que Slab City accueille les laissés pour compte, aventuriers et fugitifs de tous poil. Sans eau ni électricité, insoumis aux taxes ou à quelconque lois, les habitants de Slab City ont complètement tourné le dos au rêve américain. Les valeurs principales sont l’entraide, le systême D et l’esprit de clan. Le camp est devenu au fil des années un lieu mythique de la contre-culture, l’envers du décor hippie immortalisé par Sean Penn dans Into The Wild.
Le projet d’aller filmer Slab City remonte au temps où The Drone n’existait pas encore. A l’époque journalistes pour l’émission Tracks sur Arte, l’envie d’aller rencontrer cette communauté coupée du monde s’est transformée en véritable idée fixe au lendemain de la crise des subprimes.
Les ‘Slabbers’ n’étaient-ils pas, en fin de compte, les mieux préparés à affronter une telle crise? Quand on a choisi de vivre sans rien, l’économie peut bien sombrer. Ca ne fait pas de grande différence.
Nous sommes arrivés à Slab City au printemps dernier avec une petite caméra, quelques bières et beaucoup de questions. Nous en avons ramené un film, actuellement en montage. Nous vous donnerons plus d’infos prochainement mais en attendant, voici un petit teaser.
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