On continue gaiement notre recension des événements discographiques en lien avec l'obsession d de l'Angleterre pour l'âge d'or de sa jungle avec ce maxi signé Sully pour le très puriste, très sérieux et très classe Keysound de Martin "Blackdown" Clark.
Connu pour son dubstep tradi pétri de snares UKG et de pizzicati MIDI façon 2-step, le Londonien Jack Stevens se lance même sur Blue jusqu'au cou dans le revival: pas un breakbeat ne manque, le tempo court tranquillement comme à l'âge d'or du genre (c'est-à-dire quand on ne savait pas tout à fait comment l'appeler), et les effets de timestretching sonnent comme s'ils avaient été bricolés avec un Atari ST et un sampler Akai .
Mais ce qui est le plus chouette, c'est que la matière brute des breakbeats mis à part, tout ce qu'on entend sur ce double maxi finaud sonne d'abord comme un précipité de 2014. "Blue" par exemple ressemble autant à un collage vaporwave ou un instru grime qu'à un vieux Doc Scott. Dans la mesure où que ça nous plaise ou non, l'Amen, l'Apache ou le Think compteront parmi les accessoires les plus prisés de la dance music de l'année 2014, autant attraper les trucs qui cherchent un peu la merde.
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