On avait failli passer à côté, comme c’est trop souvent le cas, et tomber dessus dans quelques mois comme une énième pièce du catalogue 2000Black à découvrir. C’est l’avantage du label londonien : coincés dans le temps, ils en deviennent intemporels.
On y trouve toujours les mêmes gens (Dego en tête, Domu, l’équipe issue de Bugz In The Attic - et une infinité de combinaisons entre tous ceux là), et toujours un peu la même formule à base de rythmiques syncopées et de claps dans tous les sens. Et bizarrement, ça fait toujours mouche.
Au programme, trois titres qui raviront tous les amateurs de porngroove. On est plus proches du jazz fusion que de la house : le fender rhodes ronronne, la batterie semble analogique sur deux des trois titres. La première face est une longue jam où le même thème est balancé dans tous les coins, d’un instrument à l’autre. Comme on dit en jazz : il y a du jouage dans ce backing-band de haut vol, c’est du moins ce qu’on pense avant de voir que - surprise - tous les instruments sont joués par l’impressionnant Tatham.
On n’en peut plus de ces conneries d'appellations "musiques noires", "musiques blanches", mais à écouter les sorties du label de Dego, on ne peut s’empêcher d’y penser un peu. Et c’est un beau catalogue qui s’étoffe, régulièrement, invariablement, toujours pareil, toujours différent.
The Extrovert City est sorti en septembre sur 2000Black et se commande ici.
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