Aucune idée de la raison qui a poussé DFA à refiler la référence DFA2368 de son catalogue gratuitement aux gens d'internet plutôt que de le proposer à 24 euros chez les disquaires. On espère juste que le gars Larry Gus ne s'est pas fait flouer parce qu'il est grec et qu'on traite désormais sa nation avec le paternalisme vicelard du Papé qui fesse sa sa petite-fille parce qu'elle a dépensé tout son argent de poche pour s'acheter des bonbons.
Son album est pas mal en tout cas, d'autant que dans ses grandes lignes, il explose largement les deux, trois carcans en cours chez le tout-venant DFA. En fait si Silent Congas ressemble à quelque chose, c'est aux toutes premières conneries de Black Dice, poussées par le label dès 2003. Bien sûr on entend tout de suite que le propos et les matières n'ont rien à voir - Gus collectionne plutôt les galettes soul vintage, disco classe et psyché truc - mais il y a un comme un air de famille dans la manière de laisser vivre et parler le chaos.
Quelque part entre les trucs les plus durs à déchiffrer de la bande Brainfeeder (genre Matthewdavid) et les collages bonne franquette d'El Guincho, c'est une grosse soupe de samples qui n'a rien à voir avec le hip-hop (je crois) et qui ne déshonorerait pas les sillons d'un trente-trois tours. La suite est prévue pour 2013.
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