Après avoir appris à canaliser sa colère adolescente dans les Iles Samoa, au sein de la Coral Reef Academy (un bootcamp disciplinaire où sa mère l'avait envoyé, préoccupée par ses fréquentations et son language), Earl Sweatshirt nous donne enfin des nouvelles avec un premier extrait de son album à venir pour l'année prochaine.
Ayant passé des heures au pied d'un saule pleureur avec des thérapeutes qui lui ont expliqué en long et en large que ce n'était pas bien d'écrire des textes de rap sur le viol de jeunes mineurs, le cadet de Odd Future peut enfin se concentrer sur la musique. Avec Chum, on range les skateboards, on finit son bol de céréale et on éteint la télé. Earl y rappe sur papa qui lui manque et sur ses problèmes d'identités partagés entre communauté blanche et noire. De là, à ce qu'il fasse la première partie de Talib Kweli, il y a encore de la marge. Derrière, les basses bourdonnent toujours, impatientes d'accompagner de nouveau le rookie dans ses délires de psychopathes, dès qu'il aura assassiné maman.
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