Dans la vraie vie, ce vieil emmerdeur de Carl Craig nous a rabroué et déçu tellement de fois qu'on préfèrerait presque le voir se planter que de continuer à épaissir la pile de chefs d'oeuvres qu'il a entamé en 1991.
Mais le gars a beau ne plus rentrer dans ses chaussettes, se rééditer en boucle et haranguer la foule en s'auto-canonisant légende vivante quand il joue ses live acts tout pourris, il n'est pas du genre à râcler les fonds de tiroir pour alimenter sa page discogs en nouveautés. C'est même pire que ça: il ne sort jamais de caca. Les deux derniers machins s'apparentant vaguement des albums qu'il a sortis sont respectivement une compilation de remixes et une relecture de Ravel et Moussorgsky mais ils sont bien moins dispensables que 90% des sorties estampillées musique électroniques de ces cinq dernières années.
Alors quand il sort un maxi et qu'il pioche même un nouveau pseudo dans le chapeau pour l'occasion, on ne peut pas s'empêcher d'embrayer le pas sur le reste d'Internet et de relayer l'info commes des imbéciles. Et des imbéciles heureux, avec ça: pour l'instant, on ne peut écouter que des extraits, mais à peu près tout a l'air trop bien, dans un registre bien gras, housey et conquérant. On dit "merci, connard".
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