Dans la grande et belle rédaction de The Drone, des larmes de joie coulent à flot, des rires hystériques résonnent dans chaque recoin, et l’on débouche enfin le champagne spécial “Grandes occasions”, que nous gardions au frais depuis si longtemps. Ca y est, ils l’ont fait : “Sharktopus” va bientôt voir le jour.

Pour comprendre cette liesse, il faut revenir un peu en arrière. Depuis des années, la série-B et la série-Z peinent à trouver l’essor qui les fera revenir sur le devant de la scène. Bien sûr, les fans de films de genre que nous sommes avaient apprécié les efforts de certains. Dinocroc vs. Supergator valait son pesant de cacahuètes, tout comme Mega Shark vs. Giant Octopus, mais il manquait un petit quelque chose, même si le premier avait le regretté David Carradine, et le second le regrettable Lorenzo Lamas.

Il se pourrait bien que le salut vienne, encore une fois, de Roger Corman. Déjà producteur de Dinocroc vs. Supergator, il est aussi et surtout le pape de la série-B, et un découvreur de talent certain (Scorsese, Coppola, Nicholson, Hopper et bien d’autres).

“Sharktopus” place la barre très haut. Comme son nom l’indique, le personnage principal est donc un requin croisé avec une pieuvre, ce qui est déjà assez génial. Mais il y a mieux : il s’agit en fait d’une créature créé génétiquement par un espèce de savant fou (Eric Roberts), pour le compte de l’armée. Si, si.

La bébête, assez peu avenante au demeurant, échappe au contrôle de ses propriétaires, et commence à bouffer tout ce qui bouge, avec une nette préférence pour les jeunes filles en bikini.

Le top du top étant cette petite phrase d’Eric Roberts, lorsqu’il est placé face aux dégâts de son bébé : “La grandeur a et a toujours eu un prix”.

On résume : un monstre, des plagistes plantureuses, un scientifique démoniaque et un poil de lyrisme. C’est l’Oscar assuré.

Le tout sera diffusé en septembre aux States, et sera certainement en tête des téléchargements juste après.