On ne voudrait pas faire nos vieux cons – ce serait déplacé -, mais soyons parfaitement honnêtes: s’ils finissent par se faire bouffer par le raz-de-marée numérique, les disquaires nous manqueront. Certes, on en est encore loin (il y a même des shops qui s’ouvrent), et on ne les regrettera pas tous, faut pas déconner. Malgré tout, profitons du fait qu’il en reste quelques uns et signalons, comme aujourd’hui, leurs initiatives, même si elles sont un peu idiotes.
C’est le cas des Record Store Olympics qui, en ce moment, occupent le staff de Waterloo Records, disquaire texan basé à Austin chez qui, semble-t-il, on s’amuse bien. Comme leur nom l’indique, ces Olympics sont une série de compétitions de haute technicité, tendant à démontrer le potentiel athlétique des employés du magasin.
Le disquaire étant généralement assez lent sur 100 mètres et assez peu performant au triple-saut, il a fallu adapter la teneur des épreuves. Ainsi, en lieu et place des traditionnels exploits physiques hérités de la Grèce antique, la bande de Waterloo se soumet à des exercices à sa portée: le tourner-de-disque sur un doigt, le déballage/désétiquettage de CDs et, surtout, le decryptage de logos de groupes de black/death metal. Pas de quoi se faire une tendinite, en gros.
On vous laisse découvrir le déroulement – et l’issue – de la compétition, mais, avant toute chose, déclarons immédiatement notre flamme pour l’un des concurrents. Ce type s’appelle Keith, il a une barbe de six pieds de long, un regard de tueur froid et calculateur, et c’est notre nouvel idole. Vous comprendrez mieux en regardant la troisième vidéo de la série, ci-dessous.
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