Alors ça ça vous excite hein ? Le secret des dieux, les blagues d'initiés, les trucs inconnus au bataillon pour le commun des mortels dont la connaissance, justement, flatte vos égos de geek en goguette. Eh bien en voilà un bon, de secret mal gardé qui énorgueillit : dans la bonne vieille tradition du white label mystère, Rush Hour sortait en début d'année un EP sans nom, sans producteur, sans rien du tout de tangible à quoi se raccrocher si ce n'est les deux morceaux qui le composent. Une énième chasse aux trésors des internets a alors commencé, un énième "Where is Techno Waldo ?" version Google auquel Rush Hour a finalement mis un point final il y a deux semaines en dévoilant qui se cachait derrière ces séries de dièses.
Et évidemment, il s'agissait juste de deux types. MA Spaventi, moitié de R-A-G, qui a produit la face B de l'EP, a tout de même même balancé pour l'occasion la punchline Lionel Richie ("Hello is it me you're looking for?") la mieux placée depuis le début de l'histoire de cette blague. Le mec qui a produit la face A, Aroy Dee (pas le lait de coco) est co-fondateur de M>O>S Recordings, deuxième moitié de R-A-G et producteur de tous pleins d'EPs sortis depuis 2002 dont 848 personnes ont entendu parler. Et si les deux morceaux sont excellents, ils n'offrent rien de musicalement frappant au point de justifier un tel buzz et un tel succès (l'EP ##### sorti sur le No 'Label' de Rush Hour est évidemment sold-out).
Signalons pour conclure que les arrière-boutiques des magasins de disques sont remplis d'excellents maxis explicitement signés des gens qui les ont produits et que vous pourriez, peut-être, si le coeur vous en dit, si ça n'est pas trop loin de chez vous et que vous avez un peu de temps, qu'il ne pleut pas, que vous êtes d'humeur aventureuse, aller vérifier si la musique qu'on peut y écouter ne vaut pas également le coup d'être achetée.
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