Fasciné par la face sombre et romantique des musiques de club, The Hacker est actif depuis la toute fin des années 80, lorsqu'il officiait comme DJ dans les raves grenobloises. Depuis, qu'il s'acoquine avec Miss Kittin - et invente ce que les journalistes du début des années 2000 ont appelé l'electroclash grâce au tube à quatre mains "Frank Sinatra" - ou qu'il sorte des albums solos qui vont chercher leurs influences de la techno dystopique de Dopplereffekt aux romans d'anticipation (dystopiques aussi) de Maurice G. Dantec, le producteur n'a rien lâché de ses obsessions : le grincement de la 808, la froideur de Cabaret Voltaire, la techno pop des premiers Depeche Mode et l'esthétique visionnaire des pionniers de Detroit, Jeff Mills en tête.
Retrouvez tous ces éléments dans sa session froide et efficace pour SEQUENCES, programmée en association avec Red Bull Music et diffusé par CultureBox. Programme enregistré en son binaural, port du casque hautement recommandé.
Crédit photo : Vincent Ducard