La critique et les quelques privilégiés qui ont pu le voir en attestent: Catfish fût LA sensation du dernier festival de Sundance et il risque d’en être de même lors de sa sortie en salle.
Ce documentaire réalisé par Henri Joost et Ariel Schulman (deux réalisateurs amateurs habitués à filmer mariages et autres Bar-Mitzvah) retrace la correspondance via facebook de Nev, photographe New Yorkais et frère d’Ariel Schulman, avec une gamine de 8 ans qui lui envoie des dessins et plus tard sa grande soeur Megan, musicienne et danseuse, avec qui il commence à entretenir une relation amoureuse à distance.
Ce qui semble au départ un petit film sympathique et drôle sur les rencontres sur internet va s’assombrir aux trois quarts du film lorsque Nev décide d’aller rendre visite à Megan dans le Michigan. A partir de ce moment, Catfish prendrait une tournure qui laisse le spectateur littéralement sur le cul, un twist scenaristique digne d’Hitchcock, du jamais vu jusque ici pour un documentaire.
Evidemment, les producteurs (à l’origine du déjà excellent Capturing The Friedmans) font tout ce qu’ils peuvent pour maintenir intact le mystère qui plane sur l’intrigue. Catfish fait parti de ces films au sujet desquels il vaut mieux ne rien savoir à l’avance, pour vivre l’expérience pleinement.
Le trailer restitue bien le passage du film dans le coté obscur de la force sans pour autant dévoiler quoi que ce soit. La sortie est prévue pour le 17 septembre aux Etats-Unis. On espère d’ici là ne tomber sur aucun spoiler à la con trouvé par hasard sur internet, pour ce qui est décrit par la critique comme le documentaire parfait, qui laisse le spectateur les yeux ébahis et le menton qui touche le sol. Avec un tel teasing, ça a intérêt à valoir le coup!
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