Qu’est ce qui bien pu arriver aux jeunes gens de Manchester pour qu’ils cultivent avec autant d’acharnement un anonymat digne de la CIA ? Overdose de médiatisation due aux grands anciens de la Factory/Madchester/Brit-Pop ? On est en droit de se poser la question, car, après les insaisissables WU LYF, voilà que l’on tombe sur Youth.
D’ailleurs, il n’est même pas certain que cela vienne de Manchester. Certes, on l’a lu aux détours de quelques blogs aussi interrogatifs que nous, et la parenté sonore avec les ancêtres cités plus haut saute aux oreilles. Mais impossible de confirmer la chose, car la seule véritable trace de l’existence même du projet – on n’ose même pas dire “le groupe” – tient dans une vidéo, balancée sur le web il y a déjà trois mois.
Oui, ça fait un petit moment, mais bon, sans coup de pouce aucun, elle allait forcément mettre un petit peu de temps à traverser la Manche. Ce que nous apprend la maigre page Myspace de Youth, c’est qu’il semble être le fait de trois jeunes personnes. Le meneur pourrait bien être Meke Menete, bassiste à coiffure de playmobil. Pour le reste, difficile de creuser plus loin. Essayez de taper “youth+band+manchester” dans un moteur de recherche, vous verrez par vous-mêmes.
On ignore par ailleurs si le nom du projet a un quelconque rapport avec la World Unite/Lucifer Youth Foundation. Bref, on ne sait rien, si ce n’est que Letter To Yesterday est un très beau morceau.
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