“Les forces politiques d’opposition utilisent de nouvelles technologies afin de mener des actions publiques. Ils utilisent des jouets pour faire des mini-manifestations. Selon nous, ce type d’événements reste punissable.” Ces mots à la sagesse incontestable, sortent de la bouche d’Andrei Mulintsev, patron des flics de la ville sibérienne de Barnaul. Recueillie par un média local lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière, cette déclaration fait suite à une une démonstration de force sans précédent dans l’histoire des protestations: un sitting dans la neige et le froid sibérien d’une armée de joujoux, appelant à des élections propres.
A deux mois des élections russes, les actions pour la liberté se multiplient, prenant des formes parfois inattendues.
Les plus assidus de The Drone suivent les frasques des ultra-arty, et ultra-hardcore Voïna qui rappelez-vous, faisait péter un camion de prisonniers à Saint-Pétersbourg pour fêter noël, ou encore des punkettes arrétées la semaine dernière pour avoir eu l’audace de chanter un petit bout de refrain sur l’actuel Premier Ministre et sans doute futur Président se pissant dessus.
Tous, rassurez-vous, ont droit au même traitement de faveur: prison, et pour les récidivistes, assignation à résidence, retrait des papiers… Pour Monsieur patate et Teddybear, procureur n’a pas encore statué sur leur sort, mais enquête encore sur la l’illégalité présumée d’un tel événement. A suivre donc.
Via Le Guardian.
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