Retourné à l’état de trio depuis le départ de Sarah “Noveller” Lipstate, Parts & Labor revient avec Constant Future, son cinquième album en papier craft, sorti le 8 mars dernier, toujours chez Jagjaguwar (Oneida, Women, Jad Fair & Daniel Johnston, Okkervil River…). Et si vous n’aviez pas encore pris le temps d’aller fouiner dans les bacs pour mettre la main dessus, nous avons le grand plaisir de vous le proposer en écoute intégrale.
Ayant réussi l’amalgame, non pas de l’autorité et du charme, mais des claviers gras et des plans post-hardcore/noise, sans sombrer dans le japonisant ou, pire, le Attack! Attack!, les trois Brooklyners avaient, ces dernières années, nettement entamé une prise de distance – légère, mais néanmoins palpable – avec les aspects les plus frontaux de leur musique, leur préférant un songwriting plus affirmé.
Nécessairement, cette évolution avait laissé de marbre la frange de leur fans la plus attachée au côté in your face de leurs débuts.
Malheureusement pour eux, Constant Future ne les réconciliera pas avec Parts & Labor.
Le virage chanson y est en effet encore plus assumé, ce qui, cela dit, ne manquera pas de satisfaire les admirateurs gagnés par cette tendance déjà bien présente sur Mapmakers et Receivers, les deux précédents albums des new yorkais.
Bon, après, on ne poussera pas le bouchon jusqu’à comparer leurs mélodies à celle des Foo Fighters (d’autres l’ont fait pour nous), mais soyez prévenus: sous les distos, il y a de la pop.
Notez, enfin, que Parts & Labor sera de passage en France dans un tout petit peu plus d’un mois: le 13 mai à la Flèche d’Or (avec Pneu et I Come From Pop), le 14 à La Fourmi (Limoges) et le 15 au Saint Ex (Bordeaux).
Pour le reste, c’est juste en dessous:
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.