Ne nous demandez pas pourquoi on a mis autant de temps à vous parler de Black Bananas. On n'en a pas la moindre idée. C'est dans doute que que le temps passe trop vite, que les tuyaux ont tendance à se boucher en un rien de temps.
Pourtant, on aurait dû savoir que c'était notre came. On a notre passif avec la grande Jennifer Herrema, époque Royal Trux, période Veterans of Disorder ou quelque chose comme ça. Et on les a vécues de première main, les interviews débiles/géniales interrompues toutes les 4 minutes parce que la Dame va "se repoudrer le nez" aux toilettes. Mais la vie est ainsi faite que parfois, on repousse mystérieusement les échéances.
Pour ce qui concerne le superbement titré Electric Brick Wall, deuxième album du groupe sorti en juin chez les fidèles amis de Drag City, c'est d'autant plus ballot qu'il n'est pas seulement jouissif au premier degré du rock-tellement-entier-qu'il-nous-fait-oublier-pourquoi-on-a-arrêté-d'en-écouter et jubilatoire au deuxième du metal de camionneur 70's, mais rempli de formes zarbies et brillantes extorquées au r'n'b autotuné, à Curtis Mayfield ou à l'electro funk.
La meilleure preuve en étant le "Creeping the Line" ci-dessous, qui vient de se parer d'un clip génialement dégueulasse, fongueux comme le fond de la paume après une après-midi de zone sur les pires pages des pires sites qu'Internet a à offrir en 2014. Sur la bio officielle du groupe qu'on peut lire sur le site de Drag City, on nous conseille d'investir toutes nos économies sur le groupe "parce qu'avec Jennifer Herrema à la barre, il ne fait aucun doute que la cote du groupe va continuer de croître exponentiellement dans le futur"; et le pire, c'est qu'on est pas loin de penser exactement la même chose.
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