Vous ne vous en êtes peut être pas encore rendu compte, mais il est de plus en plus difficile pour nous autres médias indépendants d'apparaître dans vos feeds de nouveautés en général, et sur Facebook en particulier. Le problème: nous sommes tous présentement beaucoup trop dépendants des réseaux sociaux pour se nourrir en informations, et vous êtes trop peu à prendre encore l'initiative de nous enregistrer dans vos onglets de sites préférés. La raison: il faut désormais payer pour que l'info remonte effectivement dans vos feeds, sans quoi vous ne nous "voyez" plus, ou disons beaucoup moins. 

Heureusement, le monde de la presse ouèbe est peuplé de cerveaux encore actifs et un poil dissidents et la "lutte" contre la monétisation de l'accès au contenu s'organise. Enfin, quand on dit "on s'organise", à part vous informer du fait, on ne peut pas faire grand chose d'autre que de vous encourager à lire l'article ci-dessous, et à louvoyer en cochant l'option "recevoir des notifications" de notre page. 

Plus organisé que nous, le webzine Goûte Mes Disques y va de son dossier, starring mon chouette chef Olivier Lamm et Damien Van Atcher, journaliste et professeur, qui, sans vraiment de surprise, constatent que Facebook n'a jamais rien eu d'un pote, que ça n'a finalement rien de très surprenant de la part d'une société côtée en bourse qu'elle cherche à faire de la maille avec les services qu'elle rend aux entreprises qui l'utilisent. Mais ils ont encore suffisament foi en l'humanité pour envisager "des solutions alternatives. Le monde entier n'est pas devenu demeuré et docile au point de ne pas se rendre compte que ses médias indépendants préférés ont tous disparu du jour au lendemain et de ne pas trouver des solutions alternatives pour accéder à l'information qui l'intéresse".

L'article en question, vous pouvez le lire en cliquant sur la photo juste en dessous, et même si le constat est un peu amer, les perspectives qu'il laisse entrevoir excitent sacrément l'ancéphale.