En avril sortait le nouvel album des Bordelais de Year Of No Light.
“Ausserwelt” (“L’autre monde” en VF) est le deuxième “vrai” album de YONL, après “Nord” (2006) et une première démo en 2004. Le tout est sorti chez Conspiracy Records, la version vinyle étant réalisée par Music Fear Satan.
Le dossier de presse annonce la couleur : “pas de casquettes”, “pas de stupide nihilisme moderne”.
Certes, mais cependant, on notera une grosse prise de tête mythologico-mystique ambiance “chtonien” (l’ancien culte de la Terre sur laquelle s’est en partie basée la mythologie grecque).
Dans ces quatre titres, on trouve notamment Perséphone, déesse des Enfers, fille de Déméter, déesse de l’agriculture et des moissons.
Nous la rencontrons d’abord lors de sa jeunesse dans les Bois d’Enna, là où Hadès, le dieu des Enfers, qui est par ailleurs son oncle – c’est toujours sympa les histoires de familles dans l’Olympe – la repère puis l’enlève pour l’épouser.
On la retrouve au deuxième morceau, en tant que Coré, son premier nom (on vous la fait courte : Coré = “la jeune fille” en opposition à Déméter = “la mère”), qui est également celui qu’elle prend lorsque son papa – Zeus – l’autorise à rejoindre sa maman six mois par an sur Terre. Simple, hein ?
Ensuite : “Hiérophante”. Alors, on a un peu cherché – on n’a pas non plus que ça à faire – mais il se pourrait bien que le terme soit emprunté soit une nouvelle fois aux Grecs (pour qui le Hiérophante était un prêtre), soit à l’univers d’H.P. Lovecraft, au mythe du Chtulu et à toutes ces choses que nous ne nous risquerons pas à détailler.
Si vous avez plein de temps à perdre, plus d’infos par içi.
Enfin, pour “Abbesse”, on se contentera de la lecture bassement terre-à-terre : la Mère Supérieur d’une abbaye. C’est assez explicite.
Ceci étant posé, l’album – qui est très bon – est à découvrir ci-dessous.
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